Français, on a volé ta mer

Français, on a volé ta mer

En treize ans, l’océanographie française en a perdu vingt-trois : l’avance du début des années 60 a disparu ; depuis 1970, pas une seule percée vraiment novatrice. Écartés, les pionniers de l’après-guerre ont été remplacés par des fonctionnaires. De plus en plus nombreux. Des immeubles ont poussé, les budgets ont enflé, le train de vie s’est doré, mais l’imagination s’est asséchée. Hormis les pétroliers du large qui n’ont besoin de personne, on n’ose plus rien d’original. La mer, prise en main par les bureaucrates, coûte de plus en plus cher aux Français. Mal orientée, l’aquaculture patauge. Faute de perspective industrielle réelle, on réinvente le mythe du fabuleux métal. Avec indifférence, on laisse la terre envenimer la mer. Quant à la fantastique énergie océanique, personne ne s’en occupe sérieusement. Il faut changer de cap. Il en est encore temps. C’est maintenant ou jamais.

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